Un Grand voyage vers la nuit réalisé par Bi Gan

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30 01 19 – Le réalisateur chinois Bi Gan à 29 ans. Son 2ème long métrage Un grand voyage vers la nuit, était en sélection officielle à Cannes Sous un certain regard en mai 2018. Il sort en France ce 30 janvier 2019.  Il est produit par le français Charles Gilibert, en co-production franco-chinoise

Un Grand voyage vers la nuit réalisé par Bi Gan

Après Kaili Blues, déjà un tour de force esthétique, Bi Gan confirme qu’il est l’un des cinéastes plasticiens à suivre.

Synopsis : Luo Hongwu revient à Kaili, sa ville natale, après s’être enfui pendant plusieurs années. Il se met à la recherche de la femme qu’il a aimée et jamais effacée de sa mémoire. Elle disait s’appeler Wan Qiwen…

La 1ère partie du film est en 2D. Puis, un long plan séquence en 3D, au milieu, bouscule complètement la dimension temps et nous plonge dans l’onirisme d’une expérience hypnotique. Pourtant utilisée depuis la nuit des temps au cinéma – le 1er film en relief remonte à 1915, la 3D n’avait jamais été aussi sublimée.

« Avec ce nouveau film, j’ai cherché à concrétiser mes rêves et à mieux connaître l’industrie du cinéma. Ensuite, j’étais fasciné depuis longtemps par la peinture de Chagall et les romans de Modiano. Je voulais faire un film proche de leurs œuvres, proche des sentiments et des sensations qu’on y trouve » dit Bi Gan.

Le romancier Chang Ta-Chun a été consultant sur le scénario de Un Grand voyage vers la nuit. « On a beaucoup discuté de la structure du film. Par exemple, sa division en deux parties. La 1ère partie est intitulée Mémoire, la 2nde Pavot, comme dans le titre du poème de Paul Celan Pavot et mémoire. À un moment, je l’ai même envisagé comme titre du film, mais j’ai finalement abandonné cette idée ».

Trois chefs opérateurs sont au générique de Un Grand voyage vers la nuit. Bi Gan raconte : « En fait, Yao Hung-I a commencé la 1ère partie. On a travaillé plusieurs mois ensemble, puis il est rentré à Taïwan. Dong Jingsong a fait ensuite au moins la moitié de la partie en 2D, et la préparation du plan-séquence final, que finalement David Chizallet a assuré. Ce dernier a aussi tourné une des scènes de la partie en 2D. »

Le fameux plan-séquence de Un Grand voyage vers la nuit a été mis en scène à la fin du tournage. Avec son équipe, Bi Gan l’a préparé longtemps et l’a tourné une 1ère fois. Mais le cinéaste n’était pas du tout convaincu par le résultat. « C’est le gaffer de Wong Kar-wai, Wong Chi Ming, qui est venu nous donner un coup de main. Dès qu’il a préparé la lumière, j’ai été à nouveau intéressé. J’ai eu très envie de tourner le plan, alors qu’avant je n’en avais pas vraiment envie. Pourquoi ? Parce que faire un plan-séquence veut dire que tout est décidé à l’avance. On ne peut finalement que très peu le modifier. C’est vraiment le travail de Wong Chi Ming qui m’a donné envie de le tourner », se rappelle Bi Gan.

Avec Yongzhong Chen, Jue Huang, Tang Wei, Sylvia Chang.

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le Vin, le Rouge, la Chine

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