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ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /home/hebdovinpf/hebvinch/wp-includes/functions.php on line 611410 04 21 – Perte de l’odorat, l’anosmie ou perte du goût, l’agueusie… ces maladies handicapent l’exercice des métiers du vin pendant un temps plus ou moins long. Le Covid 19 les provoque. Ainsi, l’Union des Œnologues de France demande un accès privilégié à la campagne de vaccination Source © Alexandre Abellan pour Vitisphère
« Aujourd’hui, on sait que l’organe de l’odorat est touché par ce coronavirus, dit le docteur Pierre Bonfils qui dirige le service ORL de l’Hôpital européen Georges, lors d’une visio-conférence de presse de l’Union des Œnologues de France – UŒF, le 10 mars. Qu’il s’agisse des pertes de l’odorat – l’anosmie et du goût – l’agueusie, de la baisse de la qualité de l’odorat – l’hyposmie ou de la perception olfactive faussée – la parosmie. » « Pour nous œnologues, musiciens du vin, c’est comme si l’on perdait nos instruments de musique, dit Didier Fages qui préside l’UŒF. Le nez, la bouche, sont des organes essentiels à notre profession. » L’œnologue recommande un renforcement de la couverture santé et prévoyance de ses membres, notamment les indépendants. Préparant une liste de médecins référents par bassin viticole, l’union souhaite aussi que les œnologues consultent chaque année un médecin ORL pour suivre l’apparition de troubles chroniques. L’’accompagnement psychologique des personnes touchées et la création d’une plateforme technique d’intérim pour les indépendants ont été évoqués lors de cette visio-conférence.
Après la vaccination des citoyens les plus vulnérables, « nous demandons une vaccination prioritaire des professionnels du vin dans le cadre du plan national de vaccination. Nous avons fait une lettre au premier ministre (envoyée le 8 février 2021 au cabinet de Jean Castex), malheureusement il n’y a pas eu de réponse, indique Didier Fages. Je raisonne de façon globale pour que nos adhérents n’attrapent pas cette maladie et que ça leur permette de continuer à travailler sereinement. » Il ajoute : « je pense aussi à d’autres professions qui souffrent énormément comme les cavistes, sommeliers, cuisiniers… » « Le maître mot doit être la prévention. Et la vaccination est le numéro un en termes d’arme absolue », confirme le professeur Pierre-Louis Tesseidre, vice-président de l’UŒF.
Un sondage a été réalisé de mai à juillet 2020 dans 37 pays auprès de 2 625 professionnels de vin – 52 % d’œnologues, 15 % de producteurs de vin 8 % sommeliers et 7 % cavistes. 13 % d’entre eux ont déjà eu des troubles chroniques de l’odorat avant 2020 ; 60 causes sont possibles pour de tels symptômes, les 3 causes essentielles étant le grand âge, un traumatisme crânien ou une maladie chronique du nez et des sinus.
2,7 % ont eu un trouble olfactif et / ou gustatif suite à la maladie du covid 19. S’il y a eu une récupération totale pour 61 % des professionnels au bout de 18 jours, l’étude note que 32 % n’ont réalisé qu’une récupération partielle en moyenne au bout de 28 jours. 7 % n’ont pas récupéré totalement leurs capacités sensorielles au moment de l’enquête.
« Quand un œnologue est victime d’anosmie, il a peur de la reprise du travail : est-ce que je vais être aussi performant ? » indique Didier Fages.
Le Meilleur Sommelier du Monde 1992, Philippe Faure-Brac – en photo ci-dessous, qui a contracté le covid 19 en mars 2020, a subi 9 jours d’anosmie puis il a eu un retour progressif de l’odorat. « J’ai l’impression d’avoir retrouvé beaucoup de plaisir à la dégustation et d’être techniquement capable de réorganiser des dégustations » indique le président de l’Union de la Sommellerie Française, qui témoigne d’une rééducation par la redécouverte de ses repères de dégustation, avec des vins dont il avait parfaitement en mémoire le profil gustatif. « Tous les témoignages d’œnologues sur le terrain indiquent qu’ils ont récupéré totalement au bout de quelques semaines. Mais au prix de rééducation et d’exercices de la dégustation intenses et quotidiens » rapporte Sophie Pallas, la directrice de l’UŒF ; j’ai fait un travail quotidien de rééducation selon un protocole basé sur l’imagerie mentale pour reconstruire la mémoire olfactive » ; elle-même touchée depuis 6 semaines par une anosmie, l’œnologue se veut rassurante : « ce sont des symptômes ponctuels heureusement réversibles qui ouvrent de nouveaux champs de sensibilisation et de connaissances. Et surtout la nécessité d’en parler pour éviter l’isolement dans contexte psychologique très négatif. »
Les 170 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits : 158 Châteaux de Bordeaux, 10 vignobles en France, 2 Maisons de cognac.
Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
235 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
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