Conclusions des enquêteurs de l’OMS à Wuhan sur les origines du Covid-19

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Peter Ben Embarek (R) talks with Liang Wannian (L) during a press conference following a visit by the international team of experts from the World Health Organization (WHO) in the city of Wuhan, in China's Hubei province on February 9, 2021. / AFP / Hector RETAMAL

15 02 21 – Conclusions des experts de l’Organisation Mondiale de la Santé venus enquêter à Wuhan sur les origines de la pandémie du Covid-19

Conclusions de l’OMS sur les origines de la pandémie du Covid-19

Une pression planétaire pesait sur les experts de l’OMS en Chine – leurs conclusions

L’objectif officiel affiché était de percer « les origines de la pandémie de Covid-19 afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir ». Les 10 experts et leurs homologues chinois – virologues, zoologistes, épidémiologistes… ont communiqué le 9 février 2021 leurs premières impressions :
l’équipe de l’OMS estime que le coronavirus a probablement migré de chauves-souris vers une espèce non déterminée, avant de contaminer des humains, « Wuhan n’étant pas une ville proche de l’habitat de ces chauves-souris ». Le passage par un animal intermédiaire est « l’hypothèse la plus probable », et les experts appellent à mener de plus amples études sur les félins et les mustélidés.
L’hypothèse d’un accident ou d’une introduction volontaire du virus est écartée par l’OMS : elle a jugé « hautement improbable » que le Covid-19 provienne d’un laboratoire de haute sécurité de Wuhan infirmant ainsi nombre de théories allant en ce sens.

L’origine animale

Selon les experts, des dizaines de milliers d’échantillons d’animaux sauvages, domestiques et d’élevage prélevés à travers le pays ont été analysés, mais aucun ne contenait le virus Sars-CoV-2.
La virologue néerlandaise Marion Koopmans a expliqué que des espèces très sensibles au coronavirus – rat des bambous, blaireau, lapin, étaient vendues au marché de Wuhan : ce pourrait être un point de départ pour remonter la chaîne de contamination.
Le zoologue britannique Peter Daszak a ajouté que de nouveaux virus découverts sur des chauves-souris en Thaïlande et au Cambodge « déplacent le curseur vers l’Asie du Sud-Est. Je pense que nous trouverons un jour mais cela pourrait prendre du temps ».

L’accès aux données chinoises

Thea Kolsen Fischer, épidémiologiste danoise de l’OMS, a précisé que l’équipe n’avait pas reçu de données chinoises brutes : elle s’est donc appuyée sur les analyses des scientifiques chinois. « Il est fréquent que des données agrégées soient fournies à des étrangers. »
Les experts de l’OMS ont assuré avoir eu accès à tous les sites et personnes souhaités.

La thèse des surgelés

Le coronavirus aurait-il été importé en Chine par des aliments surgelés ?
D’après le chef de la partie chinoise de la mission, Liang Wannian, le coronavirus peut voyager sur de grandes distances à la surface de produits froids, et l’analyse d’échantillons du marché de Huanan qui vendait des animaux sauvages et des fruits de mer surgelés a montré « une contamination généralisée au Covid-19 ». Mais le responsable des situations d’urgence à l’OMS, Mike Ryan, estime « qu’il n’y a pas de preuve que des aliments ou la chaîne alimentaire participent à la transmission du Covid-19 ». Ainsi, le chef de l’équipe de l’OMS, Peter Ben Embarek, a prévenu qu’on ignorait pour l’instant si le coronavirus peut se transmettre aux humains par la chaîne du froid. Des études menées à Hong Kong indiquent qu’il s’agit de travailleurs, positifs au virus, qui auraient contaminé les emballages et non l’inverse. En Europe, à ce jour, aucun cas d’infection par la nourriture contaminée n’a été recensé.

Venu de Chine ou d’ailleurs

La Chine a demandé avec insistance à l’OMS d’enquêter sur une éventuelle origine américaine de l’épidémie. Des responsables du ministère chinois des Affaires étrangères ont évoqué des théories sur la fuite du coronavirus d’un laboratoire militaire américain. Pressée d’échapper aux critiques internationales, la Chine a également diffusé des études suggérant que le Covid-19 serait apparu fin 2019 en Italie et dans d’autres pays.
Mais la virologue néerlandaise Marion Koopmans juge que « ces études ne fournissent aucune preuve d’une circulation antérieure à décembre 2019 du virus hors de Chine. » Elle ajoute : « des experts devraient réellement rechercher des preuves d’une circulation antérieure ».

La suite

Pour Marion Koopmans, les fermes fournissant en animaux sauvages le marché Huanan de Wuhan doivent faire l’objet de recherches supplémentaires.
En plus de prélever davantage d’échantillons sur des animaux sauvages en Chine et ailleurs, Peter Ben Embarek a suggéré de « tester encore des échantillons en utilisant de nouvelles approches pour les analyses sanguines et de rechercher des cas antérieurs à décembre 2019 à Wuhan ».

La Chine espère que les prochaines investigations auront lieu dans un autre pays. L’OMS publiera son rapport complet dans les semaines à venir ; leurs doutes permettent à la Chine d’entretenir le flou sur sa responsabilité dans la pandémie.

Lire mon article sur le début de ces expertises et le laboratoire P4 :  https://www.hebdovinchine.com/wuhan-chine-oms-enquete-origine-covid/

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est oms-chine-wuhan-lemaire-hebdo-vin-chine.jpg.Liang Wannian chef des scientifiques chinois, et Peter Ben Embarek chef des experts de l’OMS, lors de la conférence de presse du mardi 9 février 2021 présentant les conclusions de la mission commune mandatée pour enquêter sur les origines du Covid 19 © Hector Retamal / AFP

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