20 10 16 – C’est un nouveau marché pour les Chinois : à Shanghai, ils viennent chercher des célibataires pour le mariage, et sans contrefaçons
C’est au Parc du Peuple que les Chinois font leurs emplettes peu ordinaires, les samedis et dimanches, de 12h à 17h.
Ils craignent que leurs enfants solitaires restent célibataires, et ne leur donnent pas de descendance. Passé 30 ans, les célibataires chinois ont très peu de chance de trouver un cœur à prendre et cette condition est parfois vue comme un échec social en Chine. Certains hommes louent une fille par internet ; cette escorte, cette pâle copie, sera sa fiancée aux fêtes et autres événements professionnels comme familiaux, pour ne pas perdre la face.
Avant les réseaux sociaux et les sites de rencontre, cette coutume de recherche au marché du mariage de la place du Peuple, était un grand classique ; il existe depuis 2004 – la France a ses rallyes. D’autres marchés et foires du même genre sont organisés régulièrement dans le pays.
Les petites annonces suspendues indiquent le profil : sexe, âge, taille, revenu mensuel, diplômes, valeurs familiales, signe zodiacal et traits de personnalité. Les parents, parfois présents au parc, espèrent bien entendu un homme de bonne situation pour leur fille ou une femme jolie pour leur fils.
Les parents mettent la pression alors que la jeunesse chinoise fait passer de plus en plus la carrière avant la famille.
En 2050, 1/3 de la population chinoise aura plus de 60 ans. Cette perspective a conduit le gouvernement, le 29 octobre 2015, à mettre fin à la politique de l’enfant unique qui a duré 36 ans. Le pays rattrape son retard psychologique, mais gare au grain de surpopulation, gare au fossé économique.
600 millions de Chinois sont sortis du seuil de pauvreté ces 30 dernières années. L’enrichissement général de la population est indéniable mais des poches de pauvreté subsistent pour 70 millions de personnes qui vivent avec 2.300 yuans annuels, soit 310 €.
le Vin, le Rouge, la Chine : les 143 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits. Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ? 250 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset. Versions numérique en PDF 8€, version papier en librairie et sur le site www.levinlerougelachine.com