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a été déclenché trop tôt. Cela indique généralement que du code dans l’extension ou le thème s’exécute trop tôt. Les traductions doivent être chargées au moment de l’action init
ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /home/hebdovinpf/hebvinch/wp-includes/functions.php on line 611426 07 20 – MG, BYD, Polestar, Xpeng Motors ou Aiways proposent des voitures électriques aux qualités évidentes, très concourantes de nos constructeurs européens et français. En visant la voiture électrique, les constructeurs chinois tapent là où les Européens sont les moins forts.
Elle n’est représentée que dans un seul magasin d’exposition à Paris mais son retour en France fait grand bruit car, derrière les initiales autrefois fameuses de Morris Garages on lit depuis 2007 les industriels chinois de la SAIC – Shanghai Automotive Industry Corporation, dont le savoir-faire atteint aujourd’hui un niveau qui force le respect des observateurs de l’industrie. Toujours anglaise dans l’âme, MG est ainsi très chinoise. Son MG ZS EV, dévoilé aux Français en plein confinement, est un SUV long de 4,30 mètres avec un assemblage soigné des panneaux de sa carrosserie ; à l’intérieur, les standards de qualité internationaux sont respectés avec des matériaux d’aspect flatteur.
BYD – Build Your Dreams, était à l’origine un spécialiste des batteries, domaine où il a acquis un savoir-faire crucial. Guillaume Crunelle, responsable automobile du cabinet Deloitte : « Une industrie chinoise qui aujourd’hui sait fabriquer des voitures, qui a une légitimité et une chaîne de valeur intégrée sur la batterie doit être regardée avec très grand sérieux ». Aujourd’hui, ce géant chinois, qui réalise les plus gros volumes mondiaux de véhicules électriques avec Tesla, débarque en Europe discrètement par la porte norvégienne. Le SUV Tang sera sa 1ère offre, avant d’autres véhicules à usage plus commercial que particulier : l’Europe fait désormais partie des plans de BYD. Son gros SUV d’un peu moins de 4,90m fera valoir son atout du prix. BYD prévoit par la suite des véhicules commerciaux : bus, utilitaire léger et véhicule de remorquage, toujours en électrique.
En 2019, BYD a vendu près de 800 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables, en se concentrant uniquement sur la Chine.
Elle a été imaginée et construite par le constructeur chinois Xpeng Motors, et elle est peut-être la voiture électrique chinoise à l’autonomie la plus élevée. 100% électrique, ce véhicule est produit dans une toute nouvelle usine dédiée, le Zhaoqing Xpeng Motors Intelligent Industrial Park, située dans la province de Guangdong dans le sud-est de la Chine. Créée il y a 6 ans, Xpeng Motors a connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, la société s’apprête à livrer les 1ers modèles de sa P7, une berline électrique autonome et connectée, à un prix défiant toute concurrence. Rivale des Tesla Model 3 et Model S, la Xpeng P7 est la 1ère berline de sport électrique et autonome du constructeur. Sa batterie de 80 kWh promet une autonomie record sur le marché de la voiture électrique, avec un rayon d’action estimé à 706 km selon l’homologation NDEC.
Elle a été, en juillet 2020, la 1ère à livrer ses voitures en Europe par la route depuis la Chine – 15 000 kilomètres en 53 jours. 500 autos Aiways U5 sont depuis mises en location par une agence Hertz en Corse, au même prix qu’un SUV classique – attention, les 111 bornes référencées se trouvent plutôt sur les côtes de l’île de beauté. « Un investissement durable, selon Jean-Noël Filippi, dirigeant de la société Hertz Corse, qui permet non seulement de réduire la pollution sur l’île mais aussi d’économiser en carburant. » L’île a servi de décor pour le tournage publicitaire de cet SUV.
Ce SUV de 5 places avec une autonomie de plus de 400 km, coûte de 35 000 et 40 000 euros. Créée en 2017, le Aiways U5 a été travaillé par Roland Gumpert, concepteur allemand de l’Audi Quattro, vedette des rallyes dans les années 1980. L’usine est à Shangrao au nord-est de la Chine ; c’est une base de production à bas coûts pour une capacité initiale de 150 000 unités qui pourrait être doublée. La start-up veut vendre ses produits sur Internet en s’appuyant sur des distributeurs locaux pour faire essayer ses véhicules.
La production de la Polestar 2 a commencé à Luqiao en Chine, propriété de Zhejiang Geely Holding et exploitée par Volvo Cars. Révélée en février 2019, l’auto est disponible sur 10 marchés mondiaux – Europe, Chine, Amérique du Nord. Ce nouveau fastback à performance électrique est le 1er véhicule électrique produit par l’usine. « Le monde est confronté à d’énormes bouleversements en raison de la pandémie de coronavirus, commente le CEO de Polestar Thomas Ingenlath. Nous démarrons la production dans ces circonstances difficiles, en mettant fortement l’accent sur la santé et la sécurité de notre personnel. La production est une grande réussite et le résultat d’énormes efforts, fournis tant par le personnel de l’usine que par l’équipe chargée de sécuriser la chaîne d’approvisionnement. Je voue un immense respect à toute l’équipe – merci à eux ! »
Cette Renault chinoise devrait être la 1ère voiture électrique de Dacia vendue en France. Lancé sur le marché chinois cette année, le Renault City K-ZE, petit SUV 100% électrique, devrait être proposé en France en 2021 avec un prix démarrant sous les 15.000 euros, ce qui en ferait un des véhicules électriques les plus abordables sur le marché du neuf. Mais : environ 200 km d’autonomie et une vitesse maximale limitée à 105 km/h.
Si les ventes de voitures électriques en Chine ont reculé en raison de la baisse des aides accordées, elles devraient repartir à la hausse au cours des prochaines années. Dans le cadre de son programme dédié aux véhicules nouvelles énergies, la Chine a validé l’extension des quotas imposés au constructeur : à compter du 1er janvier 2021, le système imposera aux groupes automobiles un mix de 14 % de véhicules nouvelles énergies. Cette part passera à 16 % en 2022 et à 18 % en 2023. Pour cette année 2020, le quota imposé aux constructeurs est de 12 %.
Les 170 vignobles français achetés par les Chinois sont décrits : 158 Châteaux de Bordeaux, 10 vignobles en France, 2 Maisons de cognac.
Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
255 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
Depuis 6 ans, la version numérique en PDF est mise à jour au quotidien – 8€. La version papier en librairie est mise à jour tous les 6 mois ; en vente sur ce blog et sur le site www.levinlerougelachine.com