19 08 20 – Se jouant des époques avec son humour fin et sa pointe d’absurdité, le peintre He Jian ridiculise la société contemporaine et la vie moderne. Mais il reprend les techniques anciennes de la peinture au pinceau pour peindre ces scènes quotidiennes, des manifestations de richesse et d’excès contemporains. « Mes images tentent généralement de capturer les sentiments complexes causés par un mélange culturel sans précédent, ainsi que les douleurs associées aux souvenirs et au temps qui passe », explique He Jian
He Jian s’inspire des photographies qui ont circulé en masse sur les réseaux sociaux au début de l’épidémie de Coronavirus : avec celles qui témoignent de la pénurie de masques, il peint Visages 2020 et transforme, par sa technique, un événement récent en un passé presque irréel.
Il est né en 1978 dans le Sichuan et il est diplômé des Beaux-Arts en 2000. He Jian a reçu une attention croissante du monde de l’art à l’international et a participé à de nombreuses expositions en Chine et à l’étranger.
Ses œuvres, au premier regard, apparaissent vieillies, semblant nécessiter une restauration intensive. C’est un effet obtenu en superposant plusieurs couches de pigments sur une mince surface de papier de riz ; puis l’artiste juxtapose ces techniques anciennes extrêmement méticuleuses à des sujets et thèmes contemporains.
Représenter ces personnages est primordial pour He Jian, et il prend ainsi soin de les analyser sous toutes les coutures avant de les saisir à travers leurs moments de loisirs, de travail ou de fête.
Ses peintures sont pensées comme des scénarios dans lesquels il prend soin d’orchestrer soigneusement personnages et décors propres aux moments de vie qu’il souhaite incarner, aux histoires qu’il souhaite célébrer.
Source © Le Vent de la Chine – L’hebdo des professionnels en Chine www.leventdelachine.com
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Pourquoi ces vignobles sont-ils en vente ? Pourquoi les Chinois les achètent-ils ?
255 pages et 350 photos de Laurence Lemaire, préfacées par Alain Juppé et Alain Rousset.
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